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Quand le recrutement est difficile : rapports de la DARES
Le constat est connu : si le taux de chômage reste élevé, certains secteurs peinent à recruter. Deux rapports du ministère du Travail (DARES) reviennent sur le processus de recrutement et les difficultés rencontrés par les employeurs.
Près de 17 % des recrutements seraient jugés difficiles, a posteriori, par les recruteurs (DARES, enquête Ofer 2016).
Les secteurs de l’informatique, de la maintenance et des domaines du bois, des matériaux souples et des industries graphiques sont les plus touchés, notamment lorsqu’il s’agit de pourvoir un poste où le niveau de qualification est élevé, sur un contrat à durée indéterminée. Pour aller plus loin 
Accompagner les travailleurs européens face aux transformations du monde du travail
Les causes identifiées :
Le manque de candidatures, l’inadéquation entre les profils des candidats et les attentes du recruteur (en matière de formation, d’expérience, de qualités personnelles, de compétences techniques, etc.) et les caractéristiques du poste (rémunération, contenu, etc.) en sont les principaux facteurs. Dans la majorité des cas, ces difficultés sont combinées, ce qui rajoute un obstacle supplémentaire.
Quelles réponses des employeurs ?
Trois grands types d’action ont été mises en œuvre par les recruteurs pour résoudre la problématique des recrutements :
-une intensification de leur recherche de candidats (à travers la sollicitation renforcée des canaux habituels et/ou mobilisation de nouveaux canaux)
-un assouplissement de certaines de leurs exigences vis-à-vis des candidats
-modifications dans les caractéristiques du poste
En savoir plus :
Article du ministère du Travail : Le recrutement n’est pas toujours un long fleuve tranquille,
Les deux rapports de la DARES : Le recrutement n’est pas toujours un long fleuve tranquille. 17 % des recrutements jugés difficiles par les recruteurs et Comment les employeurs surmontent-ils leurs difficultés de recrutement ?
