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Etude Centre Inffo : L’information, la clef pour développer la formation en France
Si la formation professionnelle est considérée comme un impératif, peu d’actifs y ont recours faute d’informations. Telle est la conclusion de l’étude de Centre Inffo. Focus.
L’étude Baromètre de la formation et de l’emploi, commandée par Centre Inffo et réalisée par l’institut d’études Harris Interactive en décembre 2019, en partenariat avec Epoka, a été dévoilée lors de l’Université d’hiver de la formation professionnelle, qui s’est déroulée du 29 au 31 janvier 2020.
La formation, un outil professionnel peu exploité
La formation professionnelle constitue pour la grande majorité des enquêtés une chance pour évoluer professionnellement (87 %), et comme une nécessité pour conserver son employabilité tout au long de sa carrière (84 %), face aux évolutions du marché du travail et des métiers.
Pourtant, peu en font la démarche : seul 30 % déclarent avoir déjà émis des souhaits de formation lors des entretiens professionnels.
Face à ce constat, la moitié des interviewés évoquent le manque d’information, tant sur leurs droits que sur les ressources, ou encore sur les formations porteuses. Ainsi, dans la plupart des cas, les salariés se tournent vers leur employeur ou vers les moteurs de recherche pour trouver des réponses, en dépit des sources officielles disponibles. Seul une personne sur quatre, parmi les interrogés, connaît le portail Orientation pour tous, l’outil commun de l’État, des partenaires sociaux et des Régions, dont le maître d’œuvre est Centre Inffo.
Parallèlement, la grande majorité des actifs ont entendu parler du compte personnel de formation et de l’application “Mon compte formation”, ce qui s’explique par les récentes campagnes d’information du ministère du Travail.
Le niveau de diplôme : une variable explicative
Selon l’étude, la formation professionnelle est corrélée au niveau de diplôme initial. Les actifs possédant un niveau de formation élevé affichent davantage le désir de se former tout au long de leur carrière et ce sont eux qui possèdent plus de clefs pour le faire.
Quid des demandeurs d’emploi et des actifs moins qualifiés ?
L’étude donne des pistes pour faire évoluer la situation : développer l’accès à l’information, faire de la pédagogie autour du CPF et sur la formation professionnelle.
