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À Calais, le projet Anima donne un second souffle à la ville
Lors de la sixième édition de la Jite (Journée des initiatives territoriales pour l’emploi), les acteurs du secteur de l’emploi et de la formation professionnelle ont pu échanger entre pairs et voir naître de nouvelles initiatives. Parmi eux, le projet « Anima », cofinancé en partie par le FSE, s’inscrit dans une démarche de redynamisation de la ville de Calais et d’amélioration des parcours d’insertion des personnes éloignées de l’emploi.
Localisé dans les Hauts-de-France, en plein cœur de la ville de Calais, le projet « Anima » porte bien son nom. Du latin « âme, souffle », il a pour but de redynamiser le centre-ville et d’épauler les personnes en recherche d’emploi. Il est porté par l’association Ateliers De La Citoyenneté à Calais, issue du secteur de l'Insertion par l'Activité Économique (SIAE). Le projet Anima est dans une démarche, à la fois de pôle d’économie sociale et solidaire (ESS) et de pôle territorial de coopération économique (PTCE). Autrement dit, un partenariat entre acteurs économiques, privés, publics et associatifs qui coopèrent ensemble pour le développement des projets économiques innovants, pour la revitalisation du centre-ville de Calais. La communauté d’agglomération Grand Calais Terres et Mers a soutenu dès le départ ces démarches.
Xavier RétauxDirecteur des ADLC (Ateliers De La Citoyenneté à Calais)Depuis trois ans, le projet soutient des actions, de nature économie sociale et solidaire (ESS), qui apportent une plus-value aux partenaires privés et publics. Anima offre également un espace d’échanges et de créations (coworking, studios de création etc.). Ainsi, le club IAE d’Anima regroupe 14 Structures du Calaisis dont l’offre d’insertion, à destination des demandeurs d’emploi rencontrant des difficultés d’accès à l’embauche, s’inscrit dans le cadre de la coopération économique territoriale. D’autres initiatives ont vu le jour telles que la rénovation d’une ancienne école d’art ou la reconquête d’une friche urbaine. Dernière en date, l’ouverture d’une ferme urbaine, au printemps 2019, qui vise à favoriser les interactions positives entre l’Homme et l’animal à travers de la thérapie, l’éducation, l’insertion ou encore la médiation animale.
