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Pour en finir avec les violences sexistes et sexuelles au travail

18.06.2018 Vu sur le web

Du 27 mai au 8 juin, l'Organisation Internationale du Travail (OIT) a réuni à Genève quelque 6 500 travailleurs, employeurs et représentants gouvernementaux, afin d'entamer les négociations pour une future convention contre les violences et le harcèlement au travail. La France, précurseur de ce mouvement, lançait le 17 mai dernier un appel à projet d’1 million d’euros sur la prévention et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

Malgré une avancée notable au niveau des mentalités incarnée dans des élans collectifs salutaires comme #MeToo, les violences sexuelles et sexistes restent un véritable problème sociétal qui affecte en priorité les femmes. C’est la raison pour laquelle le Président de la République a fait de l’égalité entre les femmes et les hommes la grande cause de son quinquennat.

1/5

Une femme sur cinq déclare avoir été victime de harcèlement sexuel sur son lieu de travail.

30 %

Près de 30 % des victimes de harcèlement n’en parlent à personne.

5 %

Seulement 5 % des cas sont portés devant la justice.

Un plan d’actions pour en finir avec les écarts de salaires injustifiés et pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles

Le 9 mai 2018 la ministre du Travail et la secrétaire d’État chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes présentaient un plan d’actions pour en finir avec les écarts de salaires injustifiés et pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles. En clair, elles ont avancé quinze actions pour une égalité professionnelle réelle entre les femmes et les hommes. Cette présentation a été suivie par un appel à projet d’un million d’euros lancé le 17 mai par la secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes.

Un appel à projet pour…

Cet appel à projet permettra de contribuer à la mobilisation des acteurs régionaux et nationaux dans la mise en œuvre d’actions concrètes et innovantes contre les violences sexistes et sexuelles au travail. Les actions retenues porteront sur :

  1. La prise en charge des victimes de violences sexistes et sexuelles par :
  • la mise en place d’accueil, de parcours d’accompagnement ou de dispositifs incluant différents partenaires ;
  • L’accompagnement et le soutien juridique et judiciaire : information et accès aux droits, accompagnement dans les procédures civiles et pénales.
  1. L’information, la sensibilisation du plus grand nombre de personnes – collectifs de travail, syndicats, services de prévention etc… – sur les violences faites aux femmes au travail et les droits des victimes.
  2. La formation d’acteurs et d’actrices en entreprises et dans les services de prévention et d’inspection du travail à un meilleur repérage et une meilleure prise en charge des personnes victimes de violences sexistes et sexuelles au travail.

Une enveloppe de 50 000 € permettra de financer un projet dans chaque région, en métropole et outre-mer. Une enveloppe de 100 000 € est prévue pour un projet national présentant un caractère exemplaire et novateur. La date limite des candidatures est fixée au 22 juin 2018. Ne tardez plus !

Pour télécharger l’appel à projets, cliquez ici.

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